Ma charte éthique

La charte éthique résume l’engagement que je prends vis-à-vis des personnes venant me voir en consultation. Elle est le garant de bonnes pratiques que tout hypnothérapeute se doit de respecter.

1. Cadre thérapeutique

La démarche de l’hypnothérapeute se différencie de l’attitude “médicale” impliquant un diagnostic, un pronostic, ou un traitement allopathique. L’hypnothérapeute n’a pas vocation à se substituer aux différents professionnels de santé que consultent les personnes qu’il accompagne. Ses pratiques interviennent en complémentarité, dans le registre de l’accompagnement de la personne, de l’évolution personnelle et du bien-être.

En cas de demande concernant des prescriptions médicales, l’hypnothérapeute oriente toujours les personnes qu’il accompagne vers leur médecin traitant ou leur psychiatre, seuls habilités à répondre à ce type de questionnement. De la même manière, toute personne suivie médicalement est encouragée par l’hypnothérapeute à poursuivre son suivi médical, conformément aux prescriptions des professionnels de santé en charge.

2. Secret professionnel

Le secret professionnel couvre tout ce qui est venu ou vient à la connaissance de l’hypnothérapeute dans l’exercice de sa profession, non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.

Il est de la responsabilité de la personne qui demande un accompagnement, d’informer l’hypnothérapeute de tout antécédent médical ou paramédical (traitements suivis, pathologies, diagnostics établis par des médecins ou par des psychologues), et des substances légales ou non légales qu’elles consomme, dès que ces substances ont un effet sur le psychisme.

Toute information partagée est tenue comme strictement confidentielle.

3. Obligation de moyen, non pas de résultat

Au même titre que les psychologues, diététiciens ou autres praticiens de la relation d’aide, l’hypnothérapeute est soumis à une obligation de moyen, non pas à une obligation de résultat.

L’hypnothérapeute met à la disposition de la personne qu’il accompagne, des outils et des techniques (soit des moyens) pour qu’elle puisse évoluer dans son parcours personnel. En aucun cas, l’hypnothérapeute est responsable de l’utilisation autonome de ces moyens par la personne accompagnée, dont découle le résultat de la thérapie brève.

4. Respect des droits fondamentaux

L’hypnothérapeute s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation du libre-arbitre. Il refuse d’intervenir dans tous les cas où l’intérêt d’autrui lui apparaît menacé, en particulier dans toute intervention susceptible de favoriser l’assujettissement d’un individu.

L’hypnothérapeute se positionne alors comme un guide s’appuyant uniquement sur les capacités, les apprentissages et le parcours de vie de la personne accompagnée. À l’inverse du jugement, il s’engage à favoriser l’écoute, l’inclusion, et à prendre en compte la richesse complexe de l’individualité humaine, dans sa réalité environnementale, physique, psychique et spirituelle.